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Nos églises

Saint-Médard-d’Eyrans

La plus ancienne mention de la paroisse date de 1274.

A l’entrée de la Palu, près des Sables et d’un vieux moulin, on découvrit en 1785 les fondements d’une église qu’on prétendit être ceux de l’ancienne église de Saint-Médard-d’Eyrans. Elle fut transportée pierre par pierre en 1600 (à cause des inondations) et reconstruite à l’emplacement actuel.

C’est une petite église surprenante : romane d’origine, elle le reste à l’extérieur, mais elle est typiquement XIXème pour le décor intérieur.

Excentrée du bourg, l’église a été bâtie sur un tertre, près d’un petit ruisseau le Milan. Elle se situe à l’intérieur du cimetière communal qu’il faut traverser pour y accéder, symbolisant ainsi l’union des vivants et des morts, dans la pure tradition des églises primitives.

Romane à l’origine, l’église a subi d’importants travaux de restauration, notamment au milieu du XVIIIème siècle et surtout au XIXème siècle par Gustave Alaux, (reconstruction avec clocher pignon agrandi), puis au début du XXème siècle.

Elle ne possède qu’une seule nef et transept. Elle est orientée de façon classique, le choeur dirigé vers l’Est. Elle surprend avec son clocher mur et ses deux cloches apparentes.

L’intérieur de l’église est typiquement XIXème siècle.

Le mobilier particulièrement important est composé de nombreux éléments en pierre, bois ou ferronnerie.

La décoration surprend par sa richesse, elle comporte des inscriptions lapidaires rouge carmin, des stèles murales, des céramiques représentant des oiseaux, des fleurs de lys, salamandres, feuilles de lierre ainsi qu’un grand nombre de blasons et d’écus.

La décoration intérieure est l’œuvre de l’abbé BONNIN. Arrivé en 1857 à l’âge de 30 ans, il a célébré sa dernière messe en 1907 à 80 ans, ayant employé ces 50 années à orner et enrichir son église. Il faisait souvent appel à la générosité de ses paroissiens, dont les familles des notables BROCHET, DE LA ROCHETTIÈRE, LHEMMAN, DE SEZE, NOLIBOIS (qui fut maire de 1795 à 1812, puis son fils de 1819 à 1837) …etc.

Au retour de ses pèlerinages à Rome (1862), à Saint-Jacques-de-Compostelle et en Terre Sainte (1885), il faisait installer des statues et sur les murs, des plaques ornées de belles inscriptions. Pour les statues, souvent en pierre blanche de Chauvigny, il s’adressait à PRÉVÔT, célèbre bordelais.

Les vitraux de 1863 sont signés FEUR ET VILLIET. Dans la sacristie, sur deux anciens vitraux de couleur rouge en forme d’écu, on peut voir sur l’un un bâton, deux coquilles et deux grenouilles, et sur l’autre un globe et deux grenouilles, tous éléments du blason actuel de Saint-Médard- d’Eyrans.

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