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Etapes de la Vie

La Réconciliation

La confession est le nom le plus courant donné au sacrement de pénitence. On le connaît aussi sous le nom de sacrement de réconciliation.

Le mot confession met l’accent sur l’aveu des péchés, celui de pénitence sur la contrition et l’acte demandé par le prêtre pour participer à la réparation du mal commis et celui de réconciliation sur la finalité du sacrement qui vise à nous remettre en état de grâce ou à ré-affermir cet état de grâce par lequel nous sommes en amitié avec Dieu.

Le sacrement par excellence qui remet les péchés commis, c’est à dire qui pardonne les offenses faites à Dieu, est le baptême.

Par le baptême, nous sommes lavés du péché originel que nous contractons dès notre conception en vertu de la solidarité mystérieuse de toute la nature humaine dans le bien comme dans le mal.

Par le baptême reçu à l’âge de raison, ce sont également tous les péchés personnels dont nous sommes lavés. Mais, si le baptême remet les péchés, demeure cependant en nous une certaine inclination au mal en général que l’on appelle la concupiscence. Si ce terme a une connotation charnelle dans le langage actuel, il désigne en théologie toute inclination à quelque mal que ce soit.

Ainsi, même après le baptême, les hommes restent pécheurs. Et le sacrement de pénitence a été institué par le Seigneur pour remettre les péchés commis après le baptême afin d’être pleinement restaurés dans la grâce du baptême.


Seul Dieu peut pardonner les péchés en tant que ceux-ci sont des offenses qui lui sont faites. Et comme Sa loi nous commande de ne pas faire de mal à autrui, à chaque fois que nous offensons les autres nous L’offensons Lui également et donc nous péchons.

Or, comme Jésus est Dieu fait homme, Il a le pouvoir de pardonner les péchés, ce qu’il fait souvent dans l’évangile. Ce pouvoir, Il l’a transmis aux apôtres (Cf. Jn 20, 23). Et ceux-ci l’ont transmis à leurs successeurs, les évêques et à leurs collaborateurs, les prêtres.

Lorsque l’on va se confesser, on vient simplement et sincèrement avouer nos péchés, c’est la confession, les regretter en ayant le ferme propos de ne plus pécher, c’est la contrition et recevoir le pardon du Seigneur à travers les paroles du prêtre, c’est l’absolution.

Ainsi, nous retrouvons la splendeur d’âme de notre baptême et l’amitié profonde avec le Seigneur. De plus, une confession régulière et sérieuse est une grande source de grâce pour avancer résolument à la suite du Christ.

Le ferme propos de ne plus pécher n’est pas une promesse sur l’avenir. On ne dit pas à Dieu « Je ne vais plus pécher » car ce serait présomptueux mais on lui dit: « Je ne veux plus pécher » et on compte sur le secours de Sa grâce pour nous aider.

Si l’on a commis un péché grave, il nous faut nous en confesser et en recevoir l’absolution avant de communier de nouveau. L’Église commande à ses fidèles de se confesser au moins une fois l’an. Le fait d’être pardonné de nos péchés en tant qu’ils ont offensé Dieu ne nous dispense pas de demander pardon aussi à ceux que nous avons offensés et de tout faire pour réparer le mal commis autant que cela nous est possible.

Il nous faut bien comprendre que la confession n’est pas d’abord une mise en règle avec le bon Dieu mais une demande de pardon sincère et profonde mue par l’amour et en vue d’un amour renouvelé avec Dieu et notre prochain.

Si vous souhaitez vous confesser :

Rendez-vous au Presbytère : 21, cours Gambetta 33850 Léognan aux heures de permanences du lundi au samedi de 9h à 11h30 ou contactez l’accueil de la Paroisse des Graves au 05 56 64 75 40.

Des confessions sont aussi proposées le samedi matin de 10h15 et 11h15 à l’église de Léognan.

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