» Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! «
Une nouvelle fois, les pharisiens abordent Jésus pour le mettre à l’épreuve ; donc la question qui lui est posée n’est pas une vraie question, mais un piège. Ils veulent impliquer Jésus dans ce qui pour eux est une vraie question.
Comme à son habitude, Jésus les invite à interroger les écritures, c’est-à-dire le texte original. Jésus lui-même se situe sur un autre registre Il n’est pas là pour organiser la société, mais pour appeler les hommes et les femmes à la vie de l’Évangile.
Une question se pose : comment peut-on concilier l’enseignement de Jésus sur la relation conjugale avec la réalité de notre monde? Un monde qui laisse si peu de place à Dieu?
Après l’enseignement sur la relation hommes/femmes, l’Évangile aborde la question des enfants qui sont le fruit de leur Amour. Que voulaient donc les gens qui demandent à Jésus de les toucher, certainement un geste de protection ; mais les disciples les rabrouèrent.
Cette attitude suscite l’indignation de Jésus. Dans le premier cas, les pharisiens tendent un piège à Jésus, dans le second il s’agit là de bénir les enfants. Cela confirme une chose : Jésus est inflexible avec les puissants et bienveillant avec les petits. A la différence des pharisiens qui se présentent comme des maîtres du savoir, c’est-à-dire ce qui est juste et faux, l’enfant, lui, est le signe du petit et qui, à cette époque ne compte pas. Et Jésus affirme que le royaume de Dieu appartient à ceux qui leur ressemblent.
Bernard Ducos, diacre.